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Pau

            Image:Escut de Pau.png   

Pau est une commune française, chef-lieu du département français des Pyrénées-Atlantiques et située dans la région Aquitaine.

Pau est la capitale du Béarn. La tradition fait de ce toponyme une déformation du mot « pal » (pieu) car le château initial était entouré d'une palissade. On explique également que l'ancien gué, permettant la traversée du gave de Pau était protégé par des pieux. Des recherches récentes expliquent quant à elles la probable origine du nom de Pau par la racine pré-indo-européenne pal / bal signifiant rocher escarpé, qui correspondrait plus logiquement à l'implantation initiale de la cité

Ses habitants sont appelés les Palois.

Sa devise est en latin : « Urbis palladium et gentis ».

Pau se situe à une centaine de kilomètres de la mer (océan Atlantique) et à une cinquantaine de kilomètres de la montagne (Pyrénées). L'Espagne — éloignée de cinquante kilomètres à vol d'oiseau — est facilement accessible, via Oloron, par le col du Somport (1631 mètres) et, via Gan, par le col du Pourtalet (1794 mètres).

Le château vu des berges du Gave
 
Le château vu des berges du Gave

La ville, située à une altitude moyenne de 200 mètres, est traversée par le gave de Pau.

Le gave est le nom donné à un torrent dans les Pyrénées — prenant sa source au cirque de Gavarnie et principal affluent de l'Adour, où il se jette après avoir parcouru 175 kilomètres. Les terres de la commune sont également arrosées par le Luy de Béarn, affluent du Luy, par l'Ousse et l'Ousse des Bois, affluents du gave de Pau et par l'Uzan, affluent du Luy de Béarn.

Sa localisation au pied des Pyrénées lui confère un panorama exceptionnel sur la chaîne des Pyrénées en particulier depuis le boulevard des Pyrénées, longue avenue de 1,8 km faisant face à la chaîne des Pyrénées. Ce panorama unique fera dire à Lamartine à propos de Pau : « Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer ».

Pau est située à 198 km à l'ouest de Toulouse, 30 km de Tarbes et Lourdes, 25 km d' Oloron et 40 km d'Orthez/Lacq. L'agglomération BAB (Bayonne-Anglet-Biarritz) est distante de 110 km ; Bordeaux, Toulouse et Saragosse sont distants de 190 km. Pau est desservie par l'aéroport Pau-Pyrénées, le TGV Atlantique et l'autoroute A64. La ville est reliée à l'Espagne par le tunnel du Somport. L'autoroute A65, dont l'achèvement est prévu en 2010, reliera Bordeaux à Pau et devrait être prolongée vers Oloron-Sainte-Marie par l'autoroute A650.

Communes limitrophes:

  • au nord : Buros, Montardon et Morlaàs ;
  • à l'est : Bizanos et Idron ;
  • au sud : Gelos et Jurançon ;
  • à l'ouest : Lons et Billère.

Sa situation géographique, non loin des Pyrénées, confère à la ville un climat plutôt doux. La moyenne des minima pour les mois d'hiver est supérieure à 0°C. Les températures inférieures à -10°C sont rares et celles inférieures à -15°C exceptionnelles, il faut constater tout de même - 20°C en janvier 1985. La neige par contre tombe environ 15 jours par an.

En été, les maxima sont de l'ordre de 20°C à 30°C, et atteignent très rarement des températures supérieures à 35°C. Certains jours d'hiver, le foehn, vent chaud, peut faire monter la température à plus de 20°C et dès que le vent cesse, la neige peut tomber.

La pluviométrie est forte, de l'ordre de 1100 mm par an (à comparer avec Paris, 650 mm, Bordeaux, 900 mm, Toulouse, 650 mm). Les brouillards sont peu fréquents et ne persistent guère au-delà de midi. C'est surtout l'absence de vent qui caractérise le climat de la région paloise : en général ils sont nuls ou très faibles et les vents forts très rares.

Ce climat a permis à Pau de devenir, à la fin de XIXe siècle, un lieu de villégiature prisé par la bourgeoisie anglaise, russe et brésilienne. Au XIXe siècle, le médecin britannique Alexander Taylor, attribuait, en effet, des vertus curatives « sédatives » au climat palois.

Grâce à ce climat doux et plutôt humide, on a aussi pu agrémenter les jardins, les parcs et les espaces publics de la ville de plantes provenant de régions plus exotiques ( palmiers de l'Himalaya trachycarpus fortunei ), mais aussi des séquoias et des tulipiers américains.

 Histoire:

Érection du château et fondation de la cité médiévale

Pau est un castelnau fondé à une date inconnue, dans la deuxième moitié du XIe ou au tout début du XIIe siècle, pour contrôler un gué du gave qui servait au passage des bergers en transhumance entre les montagnes d'Ossau et les pâturages de la plaine du Pont-Long. Un château est bâti, dominant la rive nord, à égale distance de Lescar, siège des évêques et de Morlaàs, capitale des vicomtes de Béarn.

Le nom de la ville apparaît au XIIe siècle. En 1188, Gaston VI de Béarn y réunit sa cour majour, ancêtre du conseil souverain. Au XIIIe siècle, Gaston VII de Béarn fait construire une troisième tour.

Au XIIIe siècle, Gaston Fébus fait ajouter un donjon en briques, une enceinte fortifiée extérieure avec une tour de la Monnaie.

Pau, ultime capitale du Béarn

 
 
Le Béarn

En 1464, Gaston IV de Foix-Béarn, après avoir épousé l'Infante Eléonore d'Aragon, transfère sa cour d'Orthez à Pau. Pau devient ainsi la quatrième capitale historique du Béarn après Lescar, Morlaàs et Orthez. La ville est dotée d'une charte communale ; des foires s'y déroulent, tout comme les États de Béarn. Il fait transformer les courtines du château en logis.

En 1512, elle devient capitale des rois de Navarre réfugiés au nord des Pyrénées ; elle est dotée en 1520 d'un conseil souverain et d'une chambre des comptes.

En 1527, Henri d'Albret, roi de Navarre et vicomte souverain du Béarn, épouse Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier : elle fait transformer le château dans le style Renaissance et fait créer de magnifiques jardins.

En 1553, sa fille, Jeanne d'Albret, y accouche d'Henri de Navarre en chantant un cantique béarnais à la Sainte-Vierge, afin que le futur Henri IV ne soit « ni peureux, ni rechigné ». La légende veut que les lèvres du futur monarque soient baptisées avec du vin de Jurançon et de l'ail.

Drapeau du Béarn
 
Drapeau du Béarn

Les troupes de Charles IX prennent la ville, mais Jeanne d'Albret la reprend en 1569. Elle y massacre les chefs catholiques faits prisonniers à Orthez.

Catherine de Bourbon, sœur d'Henri IV, y gouverne le Béarn à sa place.

En 1619, Pau se révolte. Louis XIII l'occupe et prononce par l'édit du 20 octobre 1620 le rattachement du Béarn et de la Navarre à la France ; il transforme ainsi le conseil souverain du Béarn en Parlement de Navarre, regroupant les cours de Pau et de Saint-Palais.

Pau compte une nouvelle enceinte en 1649, puis une université en 1722.

Le 14 octobre 1790, elle est déclarée chef-lieu du département des Basses-Pyrénées. Ce statut lui est enlevé le 11 octobre 1795 au profit d'Oloron-Sainte-Marie, puis définitivement rendu le 5 mars 1796.

 

Le XIXe siècle, siècle d'or du tourisme climatique

Pau à l'orée du XXe siècle
 
Pau à l'orée du XXe siècle

Napoléon Ier manifeste son intérêt et contribue à sauver le château, un temps devenu prison. En 1838, Louis-Philippe le fait restaurer avec hardiesse, s'attachant à mettre en valeur les caractères médiéval et Renaissance. Napoléon III ajoute une double tour encadrant une fausse entrée, à l'ouest.

Après la Monarchie de juillet Pau devient, entre 1830 et 1914, une des stations climatiques et sportives les plus réputées d'Europe occidentale. En 1842 le médecin écossais Alexander Taylor (1802-1879) y préconise la cure hivernale. Le succès de son ouvrage est important et Pau devient un lieu de villégiature prisé des Britanniques. En 1876, on y recense 28 908 habitants. Les Anglais s'y installent et profitent du premier golf du continent, de la chasse au renard (Pau fox hunt) et des courses tenues sur l'hippodrome du Pont-Long. Le boulevard des Pyrénées, le somptueux palais d'hiver — doté d'un palmarium — et des hôtels de classe internationale — le Gassion et le France — offrent un cadre luxueux et majestueux aux concerts et réceptions qui s'y déroulent.

Le XXe siècle ou les relents d'un rayonnement toujours éphémère

Les premiers vols en ballon ont lieu à Pau en 1844 et les premiers vols en avion, à partir de 1909, année au cours de laquelle les frères Wright y ouvrent la première école d'aviation au monde. Pau accueille les seuls sept constructeurs mondiaux d'avions jusqu'en 1914 et devient la capitale mondiale de l'aviation. L'école militaire d'aviation, qui forme les as de la Première Guerre mondiale, puis l'école de chasse de France, s'y installent. Y volent les Français Thénault, Simon, Codos, Bellenger, Garros, Nungesser, Guynemer, les Béarnais Artigau et Macé parmi tant d'autres et côté Américains Lufbery, Thaw, Chapman, les frères Prince, Mc Connell, parmi les plus illustres.

Pau a également abrité les 18e RI, 1er et 18e RCP (régiment de chasseurs parachutistes) furent stationnés dans la ville. Tous participèrent aux différents conflits du XXe siècle. Le 18e RCP fut dissous en 1961, pour avoir contribué au putch des Généraux d'Alger. Il avait auparavant contribué au coup de force de 1958 qui mit fin à la IVe République. Le 1er RCP était toujours en caserne en 1983 au Camp d'Idron lorsque l'un de ses éléments fut frappé à Beyrouth par l'attaque de l'immeuble Drakkar, qui fit parmi ses troupes 58 victimes.

En 1957, l'exploitation du gisement de gaz de Lacq, découvert en 1951, donne un nouvel essor à la région. Dès lors, Pau se développe fortement. André Labarrère, maire de 1971 à 2006, se permet alors d'imposants chantiers. En périphérie, le pôle universitaire s'étoffe et l'agglomération Pau-Pyrébées est l'une des premières de France a se doter de la fibre optique, infrastructure offrant un accès internet très haut débit tant aux particuliers qu'aux entreprises. Des équipements nouveaux sont créés tels le zénith, le palais des sports, le Jaï Alaï, la base d'eaux vives étant toujours en construction. La ville se dote d'un

Étymologieimportant pôle de santé. L'hippodrome et l'aéroport sont rénovés. Le centre-ville a lui aussi connu d'importants bouleversements avec la réhabilitation du Palais Beaumont et la construction d'un nouveau centre commercial dénommé "centre Bosquet". Pau se lance enfin dans la piétonnisation de son centre avec l'édification d'une place centrale dite "place Clémenceau" et la réhabilitation du "Palais des Pyrénées", nouveau centre commercial en centre-ville. Un nouveau parking souterrain ce surajoute aux trois préexistant. Le projet ambitieux d'une médiathèque, oeuvre de l'architecte Zaha Hadid, ne verra cependant pas le jour, l'appel d'offre ayant révélé l'incertitude technique qu'aucun assureur ne pouvait couvrir et le coût prévisionnel s'étant démultiplié mais, un nouveau projet de médiathèque devrait voir le jour dans un quartier des halles qui devra être repensé entièrement par la suite.

Le nom de Pau apparaît au 12e siècle. Selon Michel Grosclaude et d'autres onomasticiens, le nom vient de la racine pré-indoeuropéenne *pal, indiquant un rocher escarpé, comme c'est le cas pour de nombreux toponymes. Le pieu ou pal, du latin palum, a aussi la même base très ancienne mais ce n'est pas sous cette signification que s'est formé le nom de Pau, on se comparera plutôt au col de Pau en vallée d'Aspe (1942 m, Lescun--Aragon) qui n'a rien à voir avec la ville.

On verra dans l'article Héraldique ci-après que Pau a bénéficié d'étymologies légendaires, auxquelles manque celle du nom de personne Paul, en gascon Pau.

Patrimoine architectural

On trouve à Pau un patrimoine s'étageant du XIVe au XXe siècles, que l'on peut découvrir à travers de nombreux sites et monuments.

Monuments religieux

Principales églises catholiques

  • Réalisée d'après les plans de l’architecte Émile Boeswillwald, la construction de l'église Saint-Martin, d'influence néogothique, débute dans les années 1860.
  • L'église Saint-Jacques, également d'influence néogothique, étonne du fait de ses deux tours momentanément découronnées. Faisant suite à l'ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, elle fut achevée en 1867.
Église Saint-Jacques
 
Église Saint-Jacques
  • Coiffée d’une monumentale statue de la Vierge à l’enfant, l'église Notre-Dame, d'inspiration art déco, s'élève, dans la première moitié du XXe siècle, en continuité avec l'ancienne église vouée au pèlerinage qui la préfigure.
  • L'église Saint-Joseph, œuvre de l'architecte Jacques Laffilée, est construite en 1935. De style néo-byzantin, elle est reconnaissable du fait de ses coupoles et de par son clocher en ciment armé haut de 50 mètres.
  • L'église Saint-Pierre a été édifiée en 1970 par l'architecte prix de Rome André Remondet. En grande partie recouverte d'ardoises, elle marie sa structure moderne avec les bâtiments de béton qui l'entourent.

Chapelles catholiques remarquables

  • L'ancien couvent des Réparatrices, à la chapelle imposante, abrite aujourd'hui l'École Nationale de Musique et de Danse et allie ainsi architecture ancienne et architecture contemporaine.
  • La chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, à l'architecture classique, accompagne l'implantation d'un collège de Jésuites. Commencée dans les années 1660, elle n'est achevée qu'en 1851.
  • Ancien lieu de culte des Ursulines de Pau, la Chapelle de Notre-Dame-du-bout-du-Pont construite en 1872 a été déplacée en 1932.
  • La chapelle du château de Pau, visible de l'entrée principale, est attenante au donjon de briques.

 

Églises anglicanes et temples protestants

  • Répondant à la demande des résidents anglais, la Christ Church est bâtie sur la rue Serviez de 1837 à 1841. Depuis, elle est devenue un temple réformé.
  • De même, l’église anglicane Saint Andrew est édifiée en 1866. Son presbytère est connu pour être façonné selon le goût local, la façade étant parsemée de galets du gave.
  • Le cinéma Le Mélies a été aménagé dans une ancien lieu de culte d'un "quartier anglais".

 

Autres édifices religieux

  • Pau compte encore une mosquée, une synagogue et un certain nombre de plus petites églises telle Saint-Jean-Baptiste...

Monuments civils

Château
 
Château
Tour de la Monnaie
 
Tour de la Monnaie
Maison natale de Bernadotte
 
Maison natale de Bernadotte
  • Le château de Pau domine le gave. Ses deux tours les plus anciennes datent du XIIe siècle. Le donjon quadrangulaire en brique a été élevé par Sicard de Lordat au XIVe siècle. La forteresse ainsi constituée fut transformée en palais Renaissance par Marguerite d'Angoulème puis restaurée sous Louis-Philippe et Napoléon III. En résumé, le le château fut donc forteresse des vicomtes du Béarn, château fort de Fébus, berceau du bon roi Henri IV (Nouste Enric) et résidence royale à la renaissance.
 Château de Pau.
  • D'abord tour de guet défensive voulue en contrebas du château par Gaston Fébus, puis un temps dite "tour du Moulin", le canal la longeant actionnant dès le XVe siècle la minoterie du château, la tour de la Monnaie doit aujourd'hui son nom à Henri II d’Albret qui, en 1554, en fait un atelier monétaire. Aujourd'hui prétexte à l'établissement en son sein d'un ascenseur, on y battit monnaie jusqu'à la Révolution.
  • À proximité du château, le Parlement de Navarre, ainsi dénommé, voit ses origines dans le rattachement du Béarn à la couronne de France sous Louis XIII en 1620. Mais, il s'établit, en fait, dans un plus ancien palais de justice qui avait été construit dès 1585 notamment en lieu et place de la maison de l'évêque de Lescar. Incendié en 1716, il est rebâti mais très vite abandonné au profit du palais de justice actuel. Les Conseil Général s'y est installé et y tient toujours ses sessions.
Parlement de Navarre.
  • Cependant, inauguré en 2000 à ses pieds, l'Hôtel du Département, édifice de verre sur lequel se reflètent certaines bâtisses du boulevard des Pyrénées, regroupe aujourd'hui la totalité des services administratifs qui lui sont liés.
  • Le palais de justice actuel, a été édifié sur le territoire de l'ancien couvent des Cordeliers. La place de la Libération participe aujourd'hui à la majesté de ce bâtiment dont la façade est classiquement ornée de colonnes elles-mêmes surplombées d'un fronton en marbre blanc. Sa construction a débuté en 1847.
  • Les services municipaux ne s'implantèrent dans les locaux actuels de l'hôtel de ville qu'en 1878. Le bâtiment, situé au nord de la place Royale, est en fait un ancien théâtre datant de 1862, le projet visant à y édifier l'église Saint-Louis lancé en 1685 et relancé en 1788 n'ayant jamais abouti. Ainsi, s'explique la statue de Thalie, muse de la Comédie au front étoilé, qui orne son fronton.
  • Ancien palace de la Belle Époque en directe concurrence avec l'hôtel Gassion, l’hôtel de France, situé à l’est de la place Royale, abrite désormais les services de la communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées et est le second centre décisionnel palois.
  • La gare, de style Eiffe est inaugurée en 1871 en contrebas du centre-ville.
  • Le funiculaire, qui assure la liaison avec la ville-haute, centre historique, accueille depuis 1908 les voyageurs venus de la gare ou repartant vers elle.
Funiculaire de Pau.
  • Le Palais Beaumont, originellement dénommé Palais d'Hiver, voit le jour à la fin du XIXe siècle. Mélangeant les styles architecturaux, il est plusieurs fois remanié et doit être réhabilité en 1996 après un demi-siècle d'oubli. Il accueille un casino mais est surtout un centre de congrès, théâtre de diverses manifestations tels des séminaires, des salons...
  • C'est tout naturellement qu'est édifiée progressivement de 1825 à 1875 une caserne à Pau, ville préfectorale proche de la frontière. La caserne Bernadotte, où sont aujourd'hui situées les archives nationales de l'armée de Terre, a ainsi accueilli dès 1830, deux régiments. L'actuelle place Verdun devenue parking et anciennement dénommée place Napoléon, était, en fait, une zone d'exercices close.
  • Cette caserne doit son nom à Bernadotte, sous-officier français né à Pau et devenu roi de Suède sous le nom de Charles XIV. La maison natale de Bernadotte, abrite aujourd'hui un musée en particulier incontournable pour les touristes suédois.
  • Le lycée Louis-Barthou, à l'origine collège de jésuites, est construit à l'appel de Louis XIII probablement entre 1622 et 1645 en vue du rétablissement du catholicisme. Il compte d'illustres anciens élèves tels Lautréamont, Louis Barthou, Saint-John Perse, Pierre Bourdieu, Daniel Balavoine, Henri Emmanuelli....
 Lycée Louis-Barthou.
  • Rénové en 2007, le Centre Bosquet, est un centre commercial à l'architecture contemporaine en plein centre-ville. Empruntant son nom au maréchal Bosquet à la statue toute proche, il a été construit sur l'emplacement de l'ancien hôpital de Pau.
  • Le Palais de Pyrénées, second centre commercial en plein coeur de la ville, a eu une tumultueuse histoire. Sous sa forme actuelle, il semble avoir retrouvé l'esprit de 1808, soit celui du "passage de Napoléon", passage commercial annonçant la "halle moderne" de 1838, détruite au début du XXe siècle. Le Palais des Pyrénées de 1930, ou Palais du Commerce et des Fêtes, est, lui, un complexe art déco couvert comportant des commerces mais aussi des salles de spectacles, un casino ou encore un mini-golf... Le retour à l'esprit originel commence en 1951 avec la destruction de la couverture de l'allée centrale, les palois retrouvant la vue sur les Pyrénées. Quatre immeubles sont construits par surélévation. C'est, cependant, en 2006 qu'il apparaît, fier de ses auvents de verre et d'acier, sous son apparence actuelle.
  • Les Archives Départementales sont installées, depuis 1971, dans deux bâtiments dont l'un à l'allure particulièrement atypique du fait de ses minuscules fenêtres triangulaires pensées pour protéger au mieux les documents conservés.
  • La Faculté de Lettres et Sciences Humaines et la Maison de l'Agriculture, présentant des architectures similaires datant là encore sûrement de l'orée des années 70, rompent dans leur ressemblance tant la première semble humblement se fondre dans la végétation alors que la seconde semble vouloir marquer une relative monumentalité.




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