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Izeste

      Izeste

 

 

 

Izeste ou Iseste est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Isestois. Izeste signifie "qui est dans l'eau".

 

Toponymie :  

Le toponyme Izeste apparaît sous les formes Yseste (1270, titres d'Ossau), Issesta (1614, réformation de Béarn), Sent Estienne d'Izesta (1621, insinuations du diocèse d'Oloron).
L’examen de l’ensemble des dossiers archivés en Mairie d’Iseste, révèle que le S s’est muté en Z par suite d’une erreur calligraphique faite dans le mot Iseste (de is = eau et este = eau calme).
Le panneau situé à l'entrée de la commune sur la D920 indique toujours Iseste.

Communes limitrophes

  • Arudy au nord
  • Bielle et Bilhères au sud
  • Louvie-Juzon à l'est.

 Histoire :

Paul Raymond note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn
En 1385, Izeste comptait 12 feux et dépendait du
bailliage d'Ossau.

 Paul Raymond est un archiviste et historien français né le 8 septembre 1833 à Belleville (Seine) (aujourd'hui Paris) et mort le 27 septembre 1878

Admis en 1854 à l'École des chartes, il en sortit archiviste paléographe en 1857 grâce à une thèse intitulée Du pillage de la maison et des biens de l'évêque (Ve-XIIIe siècle). Il fut archiviste départemental des Basses-Pyrénées de sa sortie de l'École des chartes jusqu'en 1877. Il fut alors nommé secrétaire général de la préfecture des Basses-Pyrénées.
Il fut également secrétaire général de la « Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau » de 1871 à 1877, puis président de cette société en 1877. C'était un républicain convaincu « payant sans relâche de sa personne dans toutes les œuvres de bien public et d'instruction populaire. Il était l'âme de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau et l'un des membres les plus actifs du jury des examens primaires, de la Bibliothèque populaire, etc. ».

C'était un chercheur infatigable qui entreprit un inventaire général du fonds des Archives des Basses-Pyrénées. De ces recherches, il tira de nombreux matériaux qui furent publiés ou utilisés dans de nombreux ouvrages de recherche historique ou linguistique.

Il participa à la rédaction du Dictionnaire topographique de la France, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, publié par ordre du ministre impérial de l'Instruction publique. Le volume qu'il rédigea, le Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées fut édité pour la première fois en 1863.

Il participa également à la préparation du Dictionnaire béarnais ancien et moderne publié, sous l'égide de Vastin Lesp, en 1887.

 

Personnalités liées à la commune

  • Antoine de Bordeu actif promoteur des eaux des Pyrénées et de leurs vertus curatives.
  • Théophile de Bordeu (né à Izeste en 1722 et mort à Bagnères-de-Bigorre en 1776), fils d'Antoine de Bordeu, médecin de Louis XV.
  • Charles de Bordeu (1857-1926), arrière petit-fils de Théophile de Bordeu, écrivain.

Théophile de Bordeu

Théophile de Bordeu, né le 22 février 1722 à Izeste et mort le 23 novembre 1776 à Bagnères-de-Bigorre, est un médecin français.

Né dans une famille de médecins, Théophile de Bordeu fit ses études de médecine à Montpellier, où il se signala très vite par son opposition aux doctrines de Boerhaave qui dominaient alors, à la suite de quoi il passa quelques mois à Pau où il découvrit le thermalisme pyrénéen. Il se fit ensuite recevoir à Paris, et se fixa dans cette ville.

Il travailla un temps à l’Infirmerie royale de Versailles tout en se livrant à des études sur le pouls, le tissu muqueux, les glandes, les maladies chroniques et l’histoire de la médecine. En 1748, il lança le thermalisme pyrénéen en dirigeant la cure du duc et de la duchesse de Biron. Il fut nommé inspecteur des eaux thermales de la généralité d’Auch et inspecteur des eaux de Barèges l’année suivante.

Il fut le médecin de la comtesse du Barry et l’ami de Diderot dont il influença les vues philosophiques sur la sensibilité par ses recherches sur le rôle du système nerveux, l’importance des fibres et la hiérarchie fonctionnelle des organes. Il rédigea un article pour l’Encyclopédie de Diderot qui fit de lui un des personnages de son Rêve de d’Alembert.

Tombé malade en 1775, il revint chercher la guérison auprès des eaux mais mourut dans son sommeil, ce qui fit dire que la mort le craignait si fort qu’elle l’avait pris en dormant.

Propagateur zélé d’idées nouvelles, il eut de vif démêlés avec plusieurs de ses confrères et fut quelque temps interdit.

Bordeu s’attacha toujours à prouver que tout ne s’explique pas dans les fonctions vitales par les simples lois de la mécanique ou de la chimie et qu’il faut admettre une force spéciale pour en rendre compte ; il la nomme sensibilité et il attribue à chaque organe une sensibilité qui lui est propre.

On lui doit, en anatomie, d’importantes découvertes sur l’usage des glandes, sur la structure des tissus, découvertes qui ont ouvert la voie à Xavier Bichat.

Dans la médecine pratique, il insista sur l’utilité des eaux minérales pour la guérison des écrouelles, sur la nécessité de consulter le pouls et d’en distinguer les espèces, sur les avantages de l’inoculation.




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